L’innovation cosmétique anime les marques et les formulateurs
Si l’innovation cosmétique est ce qui anime les marques et les formulateurs, il est un des ingrédients pour lequel le choix des possibles est limité : les conservateurs !
Le nombre de molécules conservatrices autorisées et leur pourcentage autorisé sont en constante diminution. De plus, leur spectre d’efficacité a tendance à se rétrécir…
Le green sourcing, la naturalité, au-delà d’un attente consommateur avérée, apportent leur lot de contraintes par l’apport de matières premières beaucoup plus sensibles microbiologiquement, voire régulièrement polluées !
« Cherry on the cake », comme il est de coutume de dire outre-manche, les temps de développement formules sont de plus en plus courts, entraînant des prises de risque microbiologique par manque de recul.
La sécurité du consommateur comme objectif principal
Néanmoins, toutes ces contraintes ou pressions ne doivent pas soustraire l’industriel à sa plus forte obligation : assurer la sécurité du consommateur ! Mais aussi, garantir l’image de la marque par une absence de cosmétovigilence liée à un problème microbiologique !
Au-delà du simple dénombrement de la Flore Aérobie Mésophile (Fam) et des Levures et Moisissures (LM), la recherche des 4 agents pathogènes décrits dans les normes ISO cosmétique s’est généralisée. Avec ce double niveau de contrôle, l’obligation de sécurité microbiologique décrite dans le règlement cosmétique est atteinte.
Mais ce n’est plus suffisant.
Au-delà des 4 flores pathogènes décrites, d’autres micro-organismes dits objectionnables sont de plus en plus présents dans les produits cosmétiques. Ils ne peuvent plus être ignorés. Ils doivent être caractérisés pour justifier :
- Que la sécurité du consommateur sera assurée ; des objectionnables sont tout aussi dangereux qu’un Pseudomonas aeruginosa par exemple
- Que le produit tiendra toutes ses promesses en termes de qualité marchande ; De nombreux objectionnables sont connus pour leur métabolisme chimioorganotrophe entraînant une forte altération des formules pendant la période couverte jusqu’à la DDM
Contrôles et dispositions d’hygiène
Au-delà du contrôle des matières premières et des produits cosmétiques, les dispositions d’hygiène industrielle ont été généralisées par le déploiement des BPF cosmétique. Les monitorings environnementaux (contrôle de l’air et des surfaces), s’ils restent encore trop confidentiels, tendent à, et doivent, se mettre en place ! COSMEBAC proposera prochainement un article sur ce sujet 😉.
Les informations obtenues lors de ces contrôles « autour de l’outil de fabrication » sont autant de moyens de maîtrise du risque microbiologique qu’il convient de qualifier.
Connaitre les polluants (inévitables) qui gravitent autour et dans l’outil industriel garantira une lecture anticipée des potentiels facteurs de contamination des produits fabriqués. Cette parfaite connaissance assurera le succès d’actions préventives précises et qualifiées.
Concrètement, il convient à période régulière de réaliser ce monitoring d’ambiance (prélèvement d’air, prélèvement de surface…), de dénombrer les micro-organismes ET de les identifier pour connaître son ennemi !
L’approche Cosmebac
COSMEBAC dispose d’une des technologies les plus modernes : l’identification par Spectrométrie de Masse (MALDI-TOF-MS). Elle permet une identification rapide et fiable.
Quelques minutes après le dépôt de la colonie microbienne à identifier, un spectre correspondant à la souche en présence est généré. Il est comparé à une vaste base de données et le germe est alors identifié.
Nommer les germes, oui … mais sans expertise : aucune plus-value !
COSMEBAC, expert de l’analyse microbiologique, identifie plus de 4000 germes chaque année !
Seulement 48H après réception du produit, le germe est identifié et le rapport envoyé.
Les équipes de microbiologistes COSMEBAC apportent alors leur expertise pour expliquer ce qu’est ce germe, son habitat, les solutions pour l’éradiquer… ou vivre avec !
Dans les deux cas, il est toujours préférable de connaître son ennemi ou son colocataire !
Cette parfaire connaissance du niveau et du type de contamination du produit ou de l’environnement de production est capital pour une meilleure maitrise de la sécurité du produit cosmétique.