Quel est son numéro CAS (Chemical Abstract Service) ?
Le numéro CAS du methylparaben est le : 99-76-3
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On répond à vos questionsLe méthylparabène (INCI Methylparaben, CAS 99 76 3) est un ester de l’acide p hydroxybenzoïque utilisé comme conservateur dans l’industrie cosmétique. Il est synthétisé principalement par une réaction d’estérification de l’acide p hydroxybenzoïque avec du méthanol, en présence d’un catalyseur acide, suivie de purification (cristallisation, séparations d’impuretés). Dans certaines recherches, des voies biotechnologiques sont explorées, utilisant des enzymes ou micro organismes pour produire du méthylparabène à partir de précurseurs naturels.
Le SCCS (Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs) a publié une opinion finale le 15 décembre 2023, selon laquelle l’usage du méthylparabène comme conservateur est considéré comme sûr jusqu’à 0,4 % (exprimé comme acide) lorsqu’il est employé seul, ou jusqu’à 0,8 % au total pour les mélanges d’esters, conformément à l’entrée 12 de l’Annexe V du Règlement (CE) n° 1223/2009. Un corrigendum a par la suite clarifié certains points de cette opinion (28 février 2024).
Le méthylparabène est présent dans de nombreux types de produits cosmétiques : crèmes, lotions, gels, shampoings, produits de maquillage, produits capillaires… il joue le rôle de conservateur pour protéger les formules contre bactéries, levures et moisissures. Selon certaines sources, son efficacité antimicrobienne est plus forte sur les levures et moisissures que sur certaines bactéries Gram négatives, ce qui explique qu’il soit souvent combiné avec d’autres agents conservateurs pour élargir le spectre d’action.
Malgré sa reconnaissance réglementaire, l’usage du méthylparabène tend à diminuer dans l’industrie cosmétique. La demande des consommateurs pour des produits dits « sans parabènes » et les préoccupations concernant ses éventuels effets de perturbation endocrinienne incitent de nombreuses marques à le remplacer ou à le réduire dans leurs formulations. En juin 2025, la France a notifié à l’ECHA (Agence européenne des substances chimiques) son intention de proposer une classification harmonisée (CLH) du méthylparabène comme perturbateur endocrinien pour la santé humaine et pour l’environnement, ce qui pourrait entraîner de nouvelles restrictions à l’avenir.
Le méthylparabène est non seulement synthétisé industriellement, mais on le retrouve aussi naturellement dans certains fruits — par exemple, il a été détecté dans les myrtilles.
Un solvant (ou un mélange de solvants) est pompé à haute pression à travers une colonne chromatographique contenant la phase stationnaire.
Elle est constituée de particules solides (généralement de silice modifiée) qui interagissent avec les composés à analyser. Ces interactions déterminent la vitesse de migration de chaque composé.
L’échantillon liquide est injecté dans le flux de la phase mobile.
Chaque composé migre à une vitesse différente selon ses interactions avec la phase stationnaire (polarité, taille, affinité…), ce qui permet leur séparation dans le temps.
En sortie de colonne, les composés passent dans un détecteur UV. Ce détecteur mesure l’absorbance des UV à une ou plusieurs longueurs d’onde spécifiques.
→ Chaque composé absorbant les UV produit un signal (pic) sur le chromatogramme.