Quel est son numéro CAS (Chemical Abstract Service) ?
Le numéro CAS de l'acide sorbic est le : 110 -44-1
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On répond à vos questionsL’acide sorbique (2,4‑hexadiénoïque, CAS 110‑44‑1) est un conservateur autorisé dans les cosmétiques européens via l’Annexe V du règlement (CE) n° 1223/2009 révisé, avec une limite réglementaire maximale de 0,6 % en équivalent acide dans les produits finis (leave‑on et rinse‑off) [1][2]. Cette limite est applicable à tous les types de produits cosmétiques et garantit une efficacité antimicrobienne sans dépasser un seuil susceptible d’irriter la peau ou d’altérer la sécurité du produit [1][2].
Dans les formulations, l’acide sorbique est souvent utilisé en combinaison avec son sel, le sorbate de potassium, pour une meilleure solubilité et une puissance conservatrice équivalente à 0,6 % d’acide libre [1]. Il sert principalement à inhiber les levures, moisissures et certaines bactéries dans les formules hydratantes, nettoyantes ou émollientes — particulièrement sensibles à la contamination microbienne dans les produits aqueux [4].
Les autorités cosmétiques telles que le Cosmetic Ingredient Review (CIR) et la FDA américaine le considèrent sûr aux concentrations autorisées [2][6]. Les tests cutanés montrent une très bonne tolérance, y compris pour la peau sensible, sans effet photosensibilisant ni sensibilisant notable [4][6]. De plus, les labels organiques européens (COSMOS, Ecocert, Natrue) autorisent son usage dans les produits « bio » jusqu’à cette concentration [4].
Un aspect moins connu : bien que très stable, l’acide sorbique peut oxyder à l’air en présence d’antioxydants ou d’impuretés si la formulation n’est pas bien stabilisée, compromettant l’efficacité conservatrice à long terme [4]. Par ailleurs, il est biodégradable et se dégrade rapidement dans les stations d’épuration, ce qui limite son impact environnemental par rapport à d’autres conservateurs synthétiques [1].
En résumé, l’acide sorbique est un agent conservateur fiable, efficace, documenté scientifiquement, avec une limite stricte à 0,6 % dans les cosmétiques pour garantir la sécurité des consommateurs, tout en répondant aux exigences réglementaires et aux attentes de durabilité.
Un solvant (ou un mélange de solvants) est pompé à haute pression à travers une colonne chromatographique contenant la phase stationnaire.
Elle est constituée de particules solides (généralement de silice modifiée) qui interagissent avec les composés à analyser. Ces interactions déterminent la vitesse de migration de chaque composé.
L’échantillon liquide est injecté dans le flux de la phase mobile.
Chaque composé migre à une vitesse différente selon ses interactions avec la phase stationnaire (polarité, taille, affinité…), ce qui permet leur séparation dans le temps.
En sortie de colonne, les composés passent dans un détecteur UV. Ce détecteur mesure l’absorbance des UV à une ou plusieurs longueurs d’onde spécifiques.
→ Chaque composé absorbant les UV produit un signal (pic) sur le chromatogramme.
[1] ECHA – Régulation cosmétique UE, Annexe V : Sorbic acid, concentration max 0,6 % (cas 110‑44‑1)
[2] INCI Beauty – Usage cosmétique, compatible bio, limite 0,6 %
[3] ECHA base de données (mise à jour 2025) confirmant la concentration maximale réglementaire 0,6 %
[4] COSMILE Europe – Bonnes pratiques d’usage, stabilité, efficacité, compatibilité labels bio
[6] CIR & données FDA – évaluation toxicologique, sécurité cosmétique