I. Contexte général
Les patch-tests sont l’un des tests les plus utilisés lorsqu’il s’agit de tolérance primaire. En effet c’est un test simple et rapide attestant de la tolérance cutanée. Pour cela, des patchs sur lesquels sont déposés les produits à tester sont collés au niveau de la zone scapulaire de volontaires.
Les premières études de patch-tests ont été décrites en 1895 par le dermatologue allemand Josef Jadassohn (1). Et depuis, ils sont restés LA référence en matière de diagnostic de la dermatite allergique de contact. Leur application a dans un premier temps été médical puisqu’ils servaient aux dermatologues et allergologues. Encore à l’heure actuelle, ils constituent la seule preuve scientifique de la dermatite de contact allergique. Les patch-tests ont été la source de débat comme de nombreux autres tests, en effet, il n’y a pas vraiment de consensus en termes de protocole bien que des points communs subsistent selon les avis. Des études de patchs tests comparatives ont été menées dans le but de développer un protocole optimal. Dans les paramètres discutés, on pouvait retrouver : la taille des filtres, le matériau utilisé, le temps d’exposition et le temps de lecture.