I. Qu'est-ce qu'un test d'usage sous contrôle dermatologique ?
Les cosmétiques sont de plus en plus nombreux sur le marché chaque année. En effet, ce sont plusieurs milliers de nouveaux produits qui voient le jour dans les rayons de magasins ou sur les sites en ligne. Par exemple, en 2021, on a estimé qu’il y avait environ 10 000 à 15 000 nouveaux lancements. Ce chiffre peut fluctuer en fonction des tendances du marché, des innovations et des campagnes de marketing.
Il est donc important de vérifier la sécurité de ces derniers. Pour cela, des tests de tolérance sont effectués pour chaque produit. Nous pouvons retrouver le patch-test évalue le potentiel irritant cutané, et qui a fait l’objet d’un précédent article, mais aussi le test d’usage sous contrôle dermatologique qui permet de conclure sur la compatibilité cutanée d’un produit.
Contrairement au patch-test, et comme son nom le laisse penser, le test d’usage vise à tester la formule en conditions réelles. Le résultat de tolérance sera donc plus fiable là où un patch test aura plutôt un rôle prédictif. Par exemple, un patch test peut avoir pour conclusion une « absence de potentiel irritant », et pourtant provoquer des réactions lors d’un test à l’usage et vice-versa. Cette différence s’explique principalement par l’impact des conditions réelles d’utilisation : zone d’application, fréquence et du choix du panel. Vous l’aurez compris, c’est de ce test d’usage dont nous allons parler aujourd’hui.